Modèles de prévision numérique

Modèles de prévisions numériques
GFS Europe 50km WRF-NMM Europe ~27km WRF-NMM France ~9km WRF-NMM ~3km
Suisse Belgique Lac Léman
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Prevision-meteo.ch met à disposition des internautes les cartes issues du modèle numérique WRF-NMM calculé tous les jours. En plus des cartes de ce modèle, vous pouvez retrouver les cartes du célèbre modèle américain GFS jusqu'à une échéance de 180 heures.

Définition

Les modèles numériques de prévisions météorologiques permettent de prévoir à un instant T comment se présentera l'atmosphère selon les observations connues. Les prévisions issues de ces modèles sont établies grâce à de puissants ordinateurs pouvant traiter des centaines de millier d'informations.

Principes de fonctionnement

Les informations initiales sont à la base de la prévision des modèles numériques. Ainsi, un modèle "reçoit" par exemple les données de température, pression, humidité, direction du vent, etc... provenant de l'ensemble du globe. Il peut s’agir de relevés effectués automatiquement par les stations météorologiques des différents pays, les données issues des bateaux, les relevés humains mais également les relevés satellites.

Les satellites permettent par exemple de déterminer la température au milieu des océans, là ou il n'existe pas de stations météorologiques.

Une fois ces données reçues, vérifiées et mises en forme, le modèle de prévisions peut effectuer ses calculs en partant de l'heure des observations (certaines données antérieures sont reprises), et ce jusqu'à une échéance donnée. Les calculs effectués pour la prévision correspondent à des calculs plus ou moins complexes de physique, notamment des calculs par rapport aux fluides.

La phase de vérification est importante, car il est nécessaire d'éliminer au maximum les erreurs de mesures que le modèle aura en entrée. En effet, tous les éléments étant étroitement liés les uns aux autres, la moindre erreur à l'instant de l'observation pourra se transformer en erreur grossière plus l'échéance de calcul est éloignée.

Les modèles numériques représente donc une évolution de l'atmosphère sur plusieurs heures en fonction d'éléments sensés être connus à son état initial.

Résolution des modèles numériques

Les modèles numériques peuvent couvrir une échèle globale, régionale ou locale. Dans ce cas on parle de modèles à mailles larges pour une couverture mondiale, à mailles fines pour une couverture locale.
Les mailles d'un modèle correspondent au fait que la surface couverte est séparée par une grille. Chaque espacement entre les points de la grille correspondent à la largeur de la maille.
Entre les points de la maille, il faut imaginer un cube qui contiendra les données initiales observées. L'espacement entre les points de la grille correspond à la résolution du modèle numérique.
Le traitement des données permet d'établir les conditions à un instant T. Pour connaitre les conditions à un instant T + 1, le modèle doit repartir des calculs effectués pour l'instant T, et ainsi de suite. Pour l'instant T + 2 on prendra les données de T + 1.

Plus la résolution d'un modèle est petite, plus la précision des prévisions est accrue. De nos jours, des modèles avec une résolution de moins de 3 km permettent de prévoir des phénomènes locaux tels que les orages.

Attention cependant à choisir une résolution en fonction des objectifs recherchés par le modèle. En effet, une résolution de 5 km pour un modèle globale ne serait pas adaptée car la moindre erreur de prévision locale se répercuterai sur les prévisions globales, et malgré une meilleur résolution, les prévisions qui en résulteraient seraient moins bonnes qu'avec une résolution plus grande.